Dans les premières pages surgissent un évènement imprévu et ses conséquences. La vie du narrateur reste dans un temps en suspens. Il est ce qu’on appelle aujourd’hui un formateur ou un coach, a longtemps été éducateur, a pratiqué les métiers du soin et de l’éducation avant de les enseigner ou les montrer à son tour. Jusque-là, il a cru en savoir long sur les questions que pose l’adulte ou l’enfant...
125 x 215 - 230 pages - 19€
isbn: 978 2 492070 45 7
Pour toute commande aux éditions le Retrait jusqu'au 1er février 2026, recevez le fascicule n°3 des éditions le Retrait, signé par Carole Nemer, Quartier Rouge.
D’où est-ce que cette ville – Amsterdam – tire son énergie, et diable ! comment s’y prend-elle pour faire renaître de ses cendres le sphinx du désir en chacun ? Un ange passe et la chose apparaît là, il faut dire tout de suite, son énergie est celle du désir. Je le dis autrement : comment traduire cette impression d’avoir reçu un saut d’eau en pleine figure qui, certes, rafraîchit, mais aussi relance et réactive ce que la machine à parler avait du mal à dire ?
La psychanalyse et la guerre : tel est le livre qu’il ne fallait pas écrire ! Les inepties sur la guerre nécessaire qui traînent depuis Aristote, comme la dénonciation puérile qui l’alimente, tout cela pour quoi faire sinon consentir à s’identifier à l’abject amplifié de son nouveau dit ? Symptôme d’une pulsion mâtinée d’un savoir qui continuerait de donner le plus âcre de son jus en dehors de tout traitement. Est-ce demeurer les fils d’Eichmann que nous voulons ? demandons-nous après Gunter Anders. Chacun aura plaisir de noter ici que cet écueil n’aura point englouti ce qui s’y dit. Mesurant que la chose est plus brûlante et que nul effet de distanciation ne justifie cet écart entre l’image et la Chose. Si bien que c’est le psychanalyste qui est ici convoqué – indiscipliné de surcroît – ou ce qu’il en reste du désêtre, passe très-passée, à la condition d’un dire impossible du réel de la guerre qui s’inscrit, malgré la vigilance du clinicien, en lui de sa pratique.
Avec des textes de :
Stéphane Fourrier, Guillaume Nemer, Francis Hofstein, Laura Kait, Jean-Jacques Tyszler, Isabelle Heyman Degand, Mario Uribe, Jeannette Abou Nasr Daccache, Nada Maalouf
Mais, le plus important pour notre propos, est que Lacan lui-même se ravise et déclare qu’il met désormais à même dignité les trois catégories du Réel, du Symbolique et de l’Imaginaire, en matérialisant son effort de pensée par le fameux nœud borroméen.
Nous avons déjà expliqué dans notre propos que sa crainte était alors la défection de l’Imaginaire plutôt que la perte de l’autorité symbolique. C’est à cet endroit précis que nous nous permettons de proposer l’urgence de l’Imaginaire narratif...
Jean-Jacques Tyszler
Telles les très sûres rivières souterraines, il est des résonances secrètes de la poésie de tous les temps que la lignée royale du romantisme au surréalisme a su, pour quelque temps, capter. C’est la géographie de ces grandes circulations insoupçonnées, c’est aussi leur possibilité d’affleurement à la peau ensoleillée de la Terre, que nous essaierons d’explorer.
Avec des textes de Michael Löwy et Patrick Lepetit